ÉTIENNE DRAPEAU – Première médiatique de son album: T’es toute ma vie

C’est au Centre d’art La Chapelle ce mercredi 25 novembre 2015 qu’a eu lieu la première médiatique du disque « T’es toute ma vie » d’Étienne Drapeau et c’est devant une salle pleine à craquer de fans purs qui l’ont applaudi à tout rompre lors de son entrée sur scène. Comme il le dit si bien, le public est en feu et connaît son répertoire car il chante avec lui presque la totalité des chansons, comme un chœur permanent.

Cela fait 15 ans qu’il a débuté à chanter dans les bars et petites scènes et que les gens l’appuient ; son guitariste Éric Picard, son acolyte des premiers jours, l’accompagne à merveille que ce soit avec ses guitares ou sa voix qui donne de très belles harmonies avec celle d’Étienne. Beaucoup des chansons de son dernier album sont inspirées de sa femme, de sa famille et ses expériences de vie… parfois amoureuses, langoureuses ou rapides, qui font bouger mais aussi quelques unes touchantes comme « J’en veux pas de ton paradis » dont les paroles nous frappent de plein fouet, nous laissant en écoute pour ne rien manquer de ce message puissant.

Il aime tellement son public, qu’il se fait un selfie avec toute la salle debout qui s’amuse. « Juste un petit texto » qui nous rappelle que ce qui fait mal ce n’est pas l’amour mais de l’attendre sans retour –texte très apprécié d’ailleurs. Il s’amuse avec son public, en particulier les femmes et pour « le grand livre de l’amour » il cible une blonde, une brune, une rousse, une noire et finalement une blanche et il chante pour elles des paragraphes qui leur sont destinés.

Il descend dans la salle à quelques reprises et a rendu heureuses quelques filles dans la salle qui je crois n’ont pas dormi de la nuit car il a dansé quelques notes avec elles ou simplement baisé leur main, mais à voir la joie briller dans leurs yeux on voit qu’Étienne est un cœur sur deux pattes qui aime faire plaisir à ses fans. Il est généreux de son temps et c’est pourquoi il est porte parole de Ste-Justine au Cœur du Monde car le travail colossal qu’ils font pour réparer des cœurs est très inspirant et qu’il a écrit un très touchant « Réparer les cœurs » un cri sincère d’amour.

Étienne Drapeau À le voir aller on croirait presque un homme-orchestre car il passe de la guitare, au piano, à la musique à bouche sans arrêt et semble aimer autant l’un que l’autre. « Les artistes » co-écrite avec son père Jean-Pierre nous donne le goût de suivre le rythme en tapant des mains. De retour de la République Dominicaine, il nous offre une première canadienne en chantant en espagnol la version hispanique de « T’es ma femme, t’es la plus belle » et avec le charme qui s’en dégage, on croirait assister à la naissance d’un troisième « Eglesias » et nul doute que lorsqu’il aura terminer son disque, sa tournée là-bas aura un succès fou.

Avec lui « le monde est beau » quant tu le regardes comme il faut et il semble si heureux qu’il veut remercier la vie de ce qu’elle lui offre. « Marie-Moi » met en scène Vicky et Stéphane qui devraient se marier bientôt, belle façon d’impliquer les gens. « Je t’aime plus fort que moi » nous amène encore des textes recherchés et de belles harmonies guitare-piano. On ressent tout l’amour qu’il a pour sa femme lorsqu’il chante pour elle des je t’aime éternels … les paroles de ses chansons sont comme un poème musical à la vie, au futur et à l’éternité.

Étienne Drapeau En rappel, « Save the last dance for me » et ses pas de danse en font soupirer quelques unes qui lui répondent sans attendre lorsqu’il demande « Je voudrais savoir si tu m’aimes » et son public lui crie un monumental OUI en lui assurant d’être là lorsqu’il sera de retour à Québec la prochaine fois, tout un rendez-vous à ne pas manquer. En attendant on écoute « T’es toute ma vie » son dernier album.