NICOLE MARTIN…TOUT EN DOUCEUR
La soirée débute tout doucement avec un medley musical de ses meilleurs succès nous montrant la qualité des 6 musiciens présents sur scène et qui aideront la star à briller…puis c’est l’entrée d’une Nicole Martin tout émue de voir que les gens ne l’ont pas oubliée, qu’ils lui crient « Je t’aime » et elle leur répond « Tu n’peux pas t’figurer » comme je peux vous aimer.
Après plus de 40 ans à nous accompagner dans nos cœurs et notre vie…elle avoue avoir passé une très bonne partie de sa vie avec ses fans qui l’ont suivie dans des bars et salles diverses dont La Diligence, le Monaco jusqu’au Grand Théâtre en 1982, la dernière fois où à Québec elle a chanté devant une grande salle remplie comme ce soir.
Les attentes sont énormes et elle ne déçoit personne; ses chansons sont le reflet des bons moments de la vie de son public que ce soit leur 1er baiser, 1er slow, lors de leur mariage, naissance de bébé avec en arrière plan un succès de Nicole Martin qui soulignait le tout. Plusieurs soupirs et sourires en entendant de tels succès : « Une photo de toi », « Tes yeux », « Oui paraît-il », « Tout seul au monde » pour n’en nommer que quelques-uns qui nous rappellent de bons souvenirs.
Elle possède toujours cette belle voix chaude, veloutée, encore plus riche si possible que dans notre mémoire le tout dévoilé sous un éclairage savamment dirigé et avec la direction musicale de Julie Lamontagne au piano, on a le droit à des moments de pure magie. On a l’impression de rentrer chez nous après un long voyage, de revoir une amie qui nous raconte ce qu’elle a vécu.
On sait que Pierre Létourneau lui a offert de beaux cadeaux, des textes tout en douceur et qu’à un moment donné elle chuchote tendrement en disant « Ne t’en vas pas » dans la pénombre, accompagnée de quelques notes de piano seulement, ce qui rend l’expérience encore plus intime et puissant par la légèreté dans le ton. Le tout est rempli d’émotion qui transparaît encore plus lors de « L’hymne à l’amour » divinement interprété tout comme « Je lui dirai » qu’elle dédie « pour l’enfant que je n’ai jamais eu »et qui a électrisé la salle qui lui a offert sa première ovation debout.
Elle nous a présenté un programme avec 14 chansons en première partie et 15 en seconde incluant les rappels. Elle n’a pas besoin de mise en scène compliquée car sa seule présence remplit de plaisir son public qui est si content de la retrouver et de l’entendre nous parler de sa vie, ses voyages à Tokyo, en Europe, de sa jeunesse, sa famille, des gros party de famille qui a donné lieu à un numéro franchement spécial car en plus de chanter et turluter la Bolduc et Dégnérations, elle gigue sur un petit plancher conçu à cet effet et elle joue de la musique à bouche, ce qui a surpris la majorité des gens présents qui ont adoré cette portion « temps des fêtes en famille ».
Elle nous offre aussi une portion « Nostalgia » où elle rayonne avec ce style à la crooner qui lui va comme un gant, très feutrée, élégante, rafraîchissante avec un sourire éclatant qui nous montre une chanteuse de charme, séductrice accompagnée par son Big Band. On la verrait facilement donner la réplique à Frank Sinatra en duo si possible, dans « Fly me to the moon » où elle nous a amené dans le rêve jusqu’à la lune, dans ce beau voyage musical.
Pour tout les détails de la tournée de Nicole, visitez son site officiel