TAO – DRUM HEART ont fait vibré le Grand Théâtre de Québec!

Je peux vous assurez que ce vendredi 2 février 2018, les spectateurs présents au Grand Théâtre de Québec, ont carrément vibré aux rythmes explosifs des tambours taiko de la troupe japonaise TAO qui est venue nous offrir sa nouvelle production Drum Heart, . Suite au succès remporté en janvier 2016 lors de leur précédent passage au Grand Théâtre, revoilà donc cette vingtaine d’ artistes et percussionnistes japonais spectaculaires dans une nouvelle production très physique et à grand déploiement, tant sur le plan des costumes que sur l’aspect visuel. TAO, c’est le mariage réussi des tambours traditionnels japonais et des arts martiaux. De toute beauté!

Pour ceux qui les avaient déjà vu, c’était tout simplement des retrouvailles époustouflantes et pour les nouveaux venus, c’était de découverte en découverte toute la soirée et ce tant au niveau musical que performance physique. Les musiciens sont multi-instrumentistes allant de divers formats de tambours mais aussi d’instruments à cordes pincées comme le shamisen ou le shakumachi, une flûte qui ajoutent une touche authentique aux rythme japonais sourd et puissants des tambours taiko, qui nous amène dans leur pays, leurs coutumes et leurs couleurs.

Ici l’art ancestral des tambours japonais s’intègre aux mises en scène puissantes et modernes très théâtrales agrémentées de costumes traditionnels et de performances physiques extraordinaires qui nous ont éblouis toute la soirée. À voir les artistes sur scène on comprend bien que ce sont des athlètes qui ont suivi un long et rigoureux entraînement afin d’arriver à offrir avec force ces performances fascinantes et parfois aussi émouvantes qui viennent nous chercher.

A chaque numéro les gens ne reviennent pas de toute l’énergie et puissance se dégageant de chacun de ceux-ci et des enchaînements si bien planifiés avec des portions souvent plus légères où la musique nous transporte dans un mode oasis ou nous apporte humour et originalité dans leur manière de nous divertir que ce soit avec des mini-tambourines ou des ombres électriques se déplaçant dans la nuit.

Dès le premier son du tambour jusqu’au dernier, on est carrément subjugué par la souplesse, la force, la justesse des mouvements, l’athlétisme de tous ces artistes japonais qui nous font respirer leur culture enchaînant des mouvements parfois aériens à ceux plus physiques imprégnés de leurs traditions. Souvent leurs costumes sont en noir et blanc ou gris argent mais leur performance est toujours très colorée à saveur épicée. Les portions utilisant des lances, bâtons ou épées tournoyant à toute vitesse sont très impressionnantes presque hallucinantes donnant parfois l’impression de voir la vitesse du colibri appliquée à leurs mouvements.

Certains numéros avec une scène remplie de tambours nous donne l’impression d’assister à un programme baguettes et bâtons en folie accompagné parfois de chants guerriers ou incantations leur donnant de la force, le tout avec une vitesse impressionnante d’exécution à la perfection, tout à fait spectaculaire. A certains moments on se retrouve avec 17 musiciens sur scène tandis qu’à d’autres, un seul mais avec des danseuses célestes au tissus aérien qui deviennent des déesses du tambour géant qui ravissent les fans.

Cette saveur asiatique est ressentie particulièrement lors de deux mélodies si douces que l’on a l’impression d`être sur un nuage avant de redescendre devant la forteresse où les samourais se frottent l’un à l’autre, mesurant leurs forces en nous épatant par leurs exploits. On remarque encore plus leur dextérité lorsqu’ils se retrouvent en grand nombre pour des numéros incroyables, genre de duels entre bons et méchants ou complémentarité du ying et yang. Danse de l’éventail, manipulation de bâtons argentés, de cube métallique et chorégraphie avec des tambours si puissants, si gros que c’est presque impensable de les voir tournoyer ainsi.

Une soirée qui a passé si vite en leur compagnie et une finale inoubliable qui a réjoui tous ceux qui sont venus à la rencontre du Japon et de ses grands tambours qui ont résonné au son de nos cœurs qui se sont harmonisés au cœur des tambours…le Japon à notre portée sans se déplacer pour les apprécier. Établi depuis 1993, Drum TAO a été vu par 7 millions de spectateurs dans plus de 24 pays et qui n’ont pas fini de nous ébahir avec leur prouesses.

Consultez le site web officiel de Tao