TOCADÉO – Ils chantent elles avec charme et humour

C’est au Grand Théâtre de Québec, à la salle Octave-Crémazie , les 30 et 31 mai 2015, que TOCADÉO est venu chanter ses plus grands succès et charmer les spectateurs de Québec et d’ailleurs, certains venant même des Laurentides pour les voir car ils sont leurs fans depuis longtemps et n’avaient pas eu l’occasion de les voir en personne. Partout où ils passent ils déclenchent un raz-de-marée d’amour car lorsqu’on les voit, les entend, on ressent leur passion traduite dans des harmonies musicales hors de l’ordinaire, on devient des fans inconditionnels en tombant sous leur charme naturel car ils restent eux-mêmes assorti d’une pincée d’humour.

Tocadeo À travers leur spectacle on entend des chansons tirées de leur dernier album « Ils chantent elles » nous présentant à leur façon des grands succès marquants de femmes et débutent en tirant directement au cœur avec « L’hymne à l’amour » qui en fait soupirer plusieurs. Ils enchaînent avec « Je n’ai que mon âme » avec des harmonies incroyables magnifiant la chanson qui rayonne encore plus. Ils se présentent mutuellement avec humour nous montrant également leur sensibilité et au détour ils nous semblent plus attachants, comme s’ils étaient de la famille, car on en apprend plus sur leurs enfants, leurs vies, comment ils se sont rencontrés et créés Tocadéo, on voit qu’ils sont tous bons amis et aiment bien se taquiner au passage.

Leur medley sur le Ratpack montre un jeu vocal exceptionnel au pays des souvenirs en nous amenant Frank Sinatra, Dean Martin en touchant aux Platters et on sent qu’ils ont en eux l’essence même de ces groupes mythiques qui nous fait voir leur versatilité particulièrement avec la version québécoise avec les 3L (Lalonde, Louvain et Lautrec) . Bing Crosby et « White Christmas” leur permet de nous parler de leur spectacle de Noël et de leur promotion en offrant un rabais de 15% pour ceux qui étaient sur place et qui laissaient leur nom et téléphone pour le 19 décembre- la majorité des gens en ont profiter.

Tocadeo Ce sont des machines de divertissement qui chantent, dansent, harmonisent et font des choréographies sous des éclairages savants et la musique lancinante du violon de Nathalie Bonin qui touche immédiatement notre corde sensible et de Marc-André Cuierrier, pianiste et directeur musical qui a réussi un exploit de coordonner tout ce programme rempli de pures perles qui ont égayées notre soirée, les unes plus inspirantes que les autres.

Dany Laliberté, René Lajoie et Benoît Miron (qui se connaissaient déjà ayant partagé la scène de Don Juan) ont demandé à Patrick Olafson de se joindre à eux pour participer à l’aventure TOCADÉO et tant mieux pour nous car on peut ainsi déguster leurs versions de grands classiques tels que « The rose » remarquablement magnifique que ce soit en français ou anglais, on voudrait tous en avoir un bouquet. Un moment magique qui en a séduit plusieurs c’est lorsque René, le gentil garnement, nous fait vivre des émotions particulières sur « La bohème » d’Aznavour tout en dessinant cette femme de rêve, avec un talent caché qui éclate au grand jour.

Tocadeo La portion plus classique nous montrant leurs voix plus profondes, celle des grands ténors qui chantent du Caruso et enchaînent avec un « Ave Maria » qui fait lever le public de leurs sièges ne pouvant plus contenir leur enthousiasme devant tant de beauté… ce qui arrivera au moins 7 fois encore car leurs voix nous pénètrent et nous renversent par leur puissance, nous bouleversent de par leur grande beauté… ils ont le don de faire monter nos sentiments à fleur de peau, de nous émouvoir avec leurs talents sans limite…comme un « effet papillon » qui se reflète sans fin, comme une roche volant sur le lac sans arrêt ou les ailes d’un papillon qui vole d’un endroit à l’autre et nous effleurant au passage.

« Laisse moi t’aimer » chanté à une spectatrice avec ferveur ne sera plus jamais la même chanson pour celle-ci qui a été frappée par la proximité de René dont les yeux sont merveilleux selon cette dernière. Leur medley sur l’amour d’environ 12 minutes nous rend totalement euphorique avec des frissons de plaisir en supplément – un méli-mélo de chansons inimaginables et servies avec humour encore une fois, un incontournable que l’on prendrait encore et encore.

Tocadeo Dany, le producteur aguerri et qui a allumé le feu de Tocadéo, nous a tenu en haleine lors de sa version de « Nessun Dorma » fabuleux et nous amenant au bord des larmes pour nous faire encore une fois exploser de bonheur. Après un « Je ne suis qu’une chanson » on a droit à un rappel bouillonnant, sur le chapeau des roues, montrant leur magnétisme car avec leurs voix et personnalités, ils sont comme des aimants nous attirant dont on ne peux se détacher et cela est encore plus apparent lorsque l’on voit la file de fans attendant pour leur parler, avoir leur autographe et un dernier sourire avant de repartir la tête et le cœur rempli de merveilleux souvenirs et se disant à la prochaine… ici au Grand Théâtre de Québec ou ailleurs en tournée pour une autre soirée mémorable…à moins de partir avec eux en croisière dans les Caraïbes pendant 13 jours du 17 au 29 janvier 2016 pour un voyage unique tout en musique, à vous de choisir.

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