OSL- journée de la Culture soulignant le 250e de Beethoven!

On était invité à venir célébrer le 250ième anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven et entendre quelques passages de ses plus belles œuvres sans oublier que l'on soulignait le 35e anniversaire de l'Orchestre symphonique de Lévis, ce dimanche 27 septembre 2020 à 14h. Et distanciation oblige on devait obtenir l'un des 75 billets disponibles gratuitement et qui étaient répartis à travers la salle qui était montée avec les mesures de protection nécessaires.

Tenu sous le thème "Bonne fête Beethoven" on a débuté le programme avec "Ouverture Coriolan de Ludwig Van Beethoven" avec beaucoup d'émotion pour remercier les gens de leur appui . Les musiciens ont dû réapprendre à jouer avec 2 mètres de distance et aux nouveaux emplacements sur 2 paliers; malgré qu'ils étaient loin l'un de l'autre, les musiciens ont conservé leurs masques pour ceux qui le pouvaient tout comme les gens dans la salle qui étaient si heureux de pouvoir entendre de la grande musique en direct.

Autre bémol, on n'a pu se rapprocher des musiciens comme c'était monnaie courante les autres années . Avec la première pièce Beethoven a mis le doigt sur l'émotion nous faisant ressentir la tourmente du militaire tiraillé entre son devoir militaire et sa famille. Le son est différent provenant de plusieurs endroits enveloppant tout l'avant de l'enceinte permettant de s'emplir les oreilles et le coeur de la magie symphonique le tout dirigé par le maestro Gilles Auger.

Pour la "Suite de Ma mère l’Oye de Maurice Ravel" c'est Félix Ste-Marie qui prend la relève pour les 5 mouvements formant cette suite colorée avec de belles mélodies aux sons différents, avec même un son asiatique lors de la pièce centrale qui nous amène dans un autre monde. Il bouge beaucoup et transmet sa vigueur aux musiciens.

On enchaîne ensuite avec la "Valse du Lac des cygnes" de Pier Ilitch Tchaïkovski plus léger dirigé cette fois par Gilles Auger qui rythme la musique avec sa baguette, ses mains, ses bras; tout son corps vibre et transmet la puissance de la pièce comme toujours. Il nous présente "La Moldau" de Bedrich Smetana qui est l'une des 6 pièces de la série, dédié à la musique du petit ruisseau qui coule devient rivière jusqu'à devenir fleuve, en passant par une fête de mariage dont on ressent l'effervescence le tout interprété avec ardeur, finesse d'exécution et liberté de retrouver les spectateurs et leurs complices musiciens.

En finale c'est la dernière section de "la 5e symphonie, en ut mineur, op.67 " de Ludwig van Beethoven pour nous faire ressentir cette émotion de triomphe, de joie et la fin de ce concert soulignant le 250e de Beethoven qui s'avère être le dernier concert pour les 30 prochains jours malheureusement, selon les règles de l'OMS.