Paul Piché de retour sur le Chemin des Incendies en web diffusion du Palais Montcalm!

Palais Montcalm - Maison de la Musique Ombrage Vivre le Palais Montcalm avec un spectacle virtuel est une expérience nouvelle dans le domaine habituel du spectacle car c'est certain que ce n'est pas comme si on était sur place mais on a plutôt l'impression qu'il s'adresse directement à nous comme Paul Piché le fait en début de spectacle en ce 27 novembre 2020, en nous expliquant comment il a composé ses chansons, débutant par un poème sur la vie, comme un château de sable qu'on lègue à la mer. Elle emporte tous les souvenirs, si on le construit seul ou avec un enfant, gros ou petit, à quoi on pensait quand on le fait.

Il n'avait pas l'intention de faire des chansons mais seulement écrire des poèmes et après une rencontre avec ses amis musiciens ( Rick et Mario-guitaristes) , ils composent une chanson sur la musique que ceux-ci jouaient lorsqu'il est allé les rejoindre. Ils ont alors invité d'autre monde pour les joindre et ce soir Jean Sébastien(clavier-déjà 25 ans avec le groupe) puis Francis (batterie) depuis 20 ans et une vocaliste pour compléter le groupe.

Ils parlent de leurs origines, de la mer, de la Gaspésie et ils donnent tous le son de la mer selon leurs instruments et on débute avec "Un château de sable" tout en douceur. Puis il nous apprend comment ils ont fait pour produire cet album en nous parlant de cette époque. On a même droit à quelques photos d'histoire comme lorsque le mur de Berlin a été ouvert en parlant de l'inquiétude qui régnait dans les années 80 avec un vent de face et de droite.

La nature qui nous parle par l'intermédiaire d'un loup pour que l'on prête attention à la nature (il est blessé et va se réfugier dans le haut de la montagne) avec "J'apelle" mélodie que l'on reconnaît aisément et qui nous ramène dans le temps. On vit que les musiciens s'en donnent à coeur joie et avec les caméras on est à même de bien voir chacun en gros plan ainsi que le groupe en entier donnant des plans que l'on n'a pas autrement.

Paul Piché - Web diffusion du Palais Montcalm Ombrage Pendant le spectacle on avait la possibilité d'écrire à Paul Piché et il fait la lecture de quelques messages pour interagir avec lui puisqu'on n'est pas sur place. Faite au Studio PSM de Québec, ils ont sorti la pièce "l'école des trois boutons" très populaire à Québec plus qu'à Montréal. On a droit aux savants éclairages de la salle Raoul Jobin du Palais Montcalm comme si on y était.

"Car je t'aime" est comme un hymne à l'amour assorti d'un accordéon que l'on a tous chanté dans le temps. Ils enchaînent avec "Sur ma peau" plus rythmé et qui semble les amuser (leur rappelant sans doute de bons moments). L'éclairage se fait plus intimiste pendant "Le temps d'aimer" comme s'il nous faisait des confidences en nous les chantant comme s'il nous sérénadait comme un ménestrel racontant son histoire.

L'amour peut faire mal aussi mais "La haine" est souvent liée à la peur et elle a fait partie de l'album dès le début malgré les embûches lors de la production (chauve-souris, feu, trame effacée par erreur) mais sa version finale est encore plus belle que la première version. Pour "Etrange" il a besoin de son spécial et il joue de sa guitare avec les autres pour se joindre à eux musicalement. Avant de terminer il décide de rajouter deux pièces et avec son poème "je lègue à la mer" il parle de ses souvenirs en 1990 et la différence du Québec , le rêve que plusieurs ont. Terminant avec une chanson qu'il compose depuis 2 ou 3 ans, il prend le temps car elle parle de l'amour et à la naissance de ses enfants il continue de la peaufiner et qui pour ce soir s'appellera "Celui" .

En 1988, Paul Piché signait avec Sur le chemin des incendies non seulement l’un de ses meilleurs albums, mais il donnait à la chanson québécoise quelques-uns de ses airs les plus mémorables. Trente ans plus tard, les J’appelle, La Haine, Le temps d’aimer, Un château de sable ou encore Sur ma peau n’ont pas pris une ride et demeurent profondément d’actualité. Voilà une occasion unique de redécouvrir l’album dans son intégralité et que Paul prendra le temps de commenter entouré de ses musiciens dont Rick Haworth (guitare et direction musicale), Mario Légaré (basse), Jean-Sébastien Fournier (piano) et Francis Fillion (batterie).